A 0h54, heure locale vendredi, le Khe’l Avir
a bombardé des positions du Djihad Islamique à Khan Younès, au sud de la bande
de Gaza, en riposte à de multiples violations du cessez-le-feu par les
terroristes islamiques. Un premier bilan non officiel fait état de 7 morts dans
les rangs ennemis.
Peu avant cela, vers minuit trente, selon des
sources arabes recueillies par Jules Mazouz, Tsahal aurait attaqué la position
de Mwadjir et le site d’Abou Atia dans le sud de la bande de Gaza. Le
porte-parole de Tsahal ne fait aucune mention de ces attaques (Regarder
la vidéo de ces attaques).
A 3h du matin dans la nuit d’hier, la Ména annonçait :
"Le simple fait du déplacement effectué par Ziad Nakhala sur les bords du
Nil, chez ses adversaires les plus déterminés dans tout le monde arabe, indique
que son organisation est mûre pour une trêve et que celle-ci va intervenir à brève
échéance".
Trois heures plus tard, le cessez-le-feu était déclaré. Il
a été violé par le Djihad Islamique Palestinien qui a tiré six salves de
roquettes sur Israël depuis l’entrée en vigueur de la trêve.
Pourquoi ? Pour rien, parce que c’est ce qu’il arrive
lorsque l’on passe un contrat avec des voyous et des tueurs. Heureusement que
personne n’a été blessé, le Dôme de Fer interceptant la moitié des projectiles,
ceux qui se dirigeaient vers des zones habitées.
La sixième salve, comprenant 2 roquettes, a été tirée à
22h05. Les deux projectiles ont été détruits en vol par le Kipat Barzel, le
Dôme de Fer.
Les ministres du cabinet transitoire de M. Netanyahu ont
reçu l’instruction d’arborer des mines réjouies et de clamer partout qu’Israël
avait remporté cette confrontation face à la milice islamique de Gaza.
C’est évidemment faux : d’abord parce que ce
gouvernement a négocié avec les terroristes, ensuite, parce qu’il leur a fait
des concessions. Il s’est engagé à s’abstenir de neutraliser les miliciens du
Djihad à Gaza – on leur accorde ainsi l’immunité -, et à ne plus tirer à balles
réelles contre les émeutiers du vendredi après-midi.
Ces deux erreurs font passer les miliciens du Djihad pour
des héros dans une bonne partie de la rue arabe : ils ont résisté à Tsahal
et ils ont obtenu un allègement des conditions imposées par l’Etat hébreu à
Gaza. La sensation d’héroïsme est à ce point exacerbée que des manifestations
ont lieu ce soir à Gaza pour rejeter le cessez-le-feu et continuer de "bombarder
Tel-Aviv".
C’est la récompense qui leur est octroyée par Binyamin
Netanyahu pour avoir lancé environ 530 roquettes sur Israël pendant deux jours.
Ce, alors que personne à Sdérot où je demeure ni dans le reste du pourtour de
Gaza ne se réjouit du décret de cette nouvelle trêve. Tous les gens du Néguev
vous diront qu’ils sont prêts à passer deux mois dans les abris sans voir la
lumière du jour pour permettre à Tsahal d’anéantir le Hamas et le Djihad et
pouvoir ainsi recouvrer une vie décente.
Mais Netanyahu ne les écoute pas, il a la hantise de devoir
remettre à des Palestiniens fréquentables la gouvernance de Gaza une fois le
Califat et les califes mis hors d’état de nuire.
Pour le plus grand bien des habitants du Néguev et surtout
de ceux de Gaza qui ne rêvent que d’être libérés de leurs tortionnaires. Il n’y
a qu’à Paris que des femmes manifestent pour avoir le "droit" de
porter la burka et qu’elles considèrent qu’il s’agit d’une liberté. Toutes les
femmes vivant sous les théocraties musulmanes n’aspirent qu’à brûler la leur.
Mais pour Netanyahu, chasser les organisations terroristes
islamiques de la bande côtière équivaudrait à mettre lui-même le pied à l’étrier
à un Etat palestinien. Lors, il préfère nous priver du droit de vivre dans le
calme et nous oblige à nous faire littéralement arroser de bombes tous les
quelques mois. Je le trouve généreux avec notre existence.
Vous me croirez si vous le voulez, mais la plupart des gens
ici comptent davantage sur la bêtise du Djihad pour nous obliger à lancer une
opération terrestre et nous en débarrasser que sur une décision de Netanyahu de
donner l’ordre à l’Armée de le faire.
Cette nuit sera critique pour la survie du cessez-le-feu. Suite
à l’accalmie, les restrictions avaient enfin été levées – au moins cela ! –
et nous recommencions à avoir une vie plus ou moins normale. Jusqu’à la
prochaine fois s’entend que des organisations terroristes islamiques s’imagineront
que le moment est propice à obtenir quelques concessions de notre gouvernement
et elles ouvriront le feu à nouveau. Et elles obtiendront aussi les
concessions.
La seule victoire qui soit envisageable face à des
djihadistes et des salafistes c’est leur anéantissement. Nous avons largement
les moyens d’y parvenir mais nous sommes prisonniers de l’obsession de
Netanyahu. Il craint plus les Palestiniens qui nous ressemblent et qui
voudraient vivre pacifiquement à nos côtés que les terroristes.
En pure théorie, c’est un calcul qui pourrait se comprendre.
Dans la réalité il s’avère totalement délirant et irresponsable. Il met la
sécurité du pays en danger permanent.
Pour passer à autre chose, la nuit dernière, j’ai appris
par une dépêche
l’AFP [reprise par la plupart des media français. Ndlr.] que la
frappe de Tsahal annoncée par la Ména à 1h35 sur Deir el Balah avait laminé la
famille Abou Malhous, incluant trois enfants et deux femmes.
Je n’ai pas trouvé la photo des deux infortunées femmes et
des enfants de cette paisible famille. En revanche, j’ai trouvé celle du papa, Rasmi
Abou Malhous, que l’on voit ci-dessous en bleu de travail.
Rasmi Abou Malhous entouré par ses camarades d’usine
Il est exact que, dans leur genre, même Adolph Hitler et
Eva Braun constituaient une sorte de famille, et que si c’était le cas, on peut
également parler d’un père de famille dans le cas de Rasmi Abou Malhous. Sinon,
si on tient à faire de l’information plutôt que d’accuser les Juifs, comme dans
le cas de la mise en scène de l’assassinat de Mohammad Dura, de prendre du
plaisir à massacrer des femmes et des enfants, on énoncera que Rasmi Abou
Malhous était l’un des chefs du Djihad Islamique à Gaza.
Plus précisément encore, il était responsable de l’une des
principales unités de lanceurs de roquettes et il venait d’en tirer plus de 150
en deux jours sur ses voisins civils israéliens dans l’unique but de tenter d’en
assassiner le plus grand nombre possible.
C’est pour cela qu’il a été visé, et non sa famille comme
annoncé par l’AFP. Pour l’empêcher de parvenir à ses fins. S’il s’était
soucié du bien-être de ses proches, il aurait fait maître d’école ou pompier et
ils seraient encore vivants. Il est l’unique coupable de leur disparition.
Toujours ces fautes déontologiques… lorsque l’on constate à
quel point les habitants des banlieues françaises s’identifient à la cause
palestinienne, on se dit que la presse française et l’AFP en tête sont
des pyromanes de haine et des vecteurs d’antisémitisme qui mettent consciemment
en danger la vie de nos coreligionnaires dans l’Hexagone.
Si l’exemple de la "famille" Malhous ne suffisait
pas à illustrer ce propos navrant, on relève ce genre de phrases dans les
dépêches de l’agence de presse étatique tricolore : "(…), l'armée
israélienne a multiplié les frappes contre des "sites" du Jihad
islamique, tuant huit Palestiniens et portant à dix morts et une quarantaine de
blessés le bilan total des victimes dans la bande de Gaza (…)".
Victimes ? Voyez la tête qu’avaient ces "victimes",
en vous rappelant que dans la profession de journaliste, la déontologie nous
impose de qualifier les sujets d’une dépêche en vertu des particularités qui
font d’eux les sujets de ladite dépêche ! Selon ces règles, "huit
Palestiniens morts et quarante blessés", cela signifie qu’il s’agit de
civils, puisqu’ils sont uniquement mentionnés relativement à leur "nationalité".
Or on constate en regardant ces photos que les "victimes"
ne sont pas des civils mais des miliciens en uniformes. A part les cas de
victimes collatérales, mais elles ne représentent qu’une minorité des morts et
des blessés, l’écrasante majorité de ces Palestiniens tués ou blessés,
mentionnés par la dépêche de l’AFP, étaient des lanceurs de roquettes ou
des chefs militaires.
Le Djihad publie les photos de ses MILICIENS morts en essayant d’assassiner
des civils israéliens
A ce propos, je n’ai pas trouvé de mention dans cette presse
décidément de plus en plus maurassienne du fait que le Djihad Islamique
Palestinien figurait sur la liste officielle des organisations terroristes de l’Union
Européenne. Cette information est au contraire dissimulée au public français,
et c’est regrettable, ne serait-ce que du strict point de vue informationnel.
Car les mots ne sont pas des ornements de remplissage ; les Français
pourraient ainsi comprendre pourquoi sur 530 projectiles tirés par le Djihad Palestinien
depuis mardi, les terroristes – des individus armés qui s’attaquent
systématiquement à des civils – n’ont pas tiré une seule roquette ou une balle
de fusil sur un militaire israélien. Cependant que l’Armée israélienne n’a pas
visé ne serait-ce qu’une seule fois une cible civile.
"Monsieur Sami El Soudi, par P Vallois", Je
consulte ce site depuis longtemps et je vois qu'il n'est pas trop
vivace. Cela n'a guère d'importance. Les articles suffisent.
Sauf,
à mes yeux, sur un point. C'est qu'il semble qu'aucun lecteur n'ait
pris soin de vous marquer toute la considération, la haute estime, que
dis-je, le bonheur que l'on éprouve à lire vos textes.
Vous êtes, je crois, la personne au monde qui fait le mieux comprendre ce qui se passe au Proche et Moyen-Orient.
Vos papiers depuis 2003 sont incomparables. Ils méritent d'être réunis et publiés. A tout le moins.
Merci infiniment."
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